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Aug 30, 2023

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Le mois dernier, le véhicule spatial réutilisable de l'ESA a reçu le feu vert pour passer à la phase D de développement : construction et tests. Space Rider est un laboratoire robotique sans équipage de la taille de deux mini-fourgonnettes qui peut

Le mois dernier, le véhicule spatial réutilisable de l'ESA a reçu le feu vert pour passer à la phase D de développement : construction et tests.

Space Rider est un laboratoire robotique sans équipage de la taille de deux mini-fourgonnettes qui peut rester en orbite pendant deux mois. Il se compose de deux parties, le module orbital qui fournit tout ce dont le vaisseau spatial a besoin pour voler autour de notre planète et un module de rentrée qui permet à Space Rider et à ses expériences de revenir sur Terre.

Le module orbital est une extension du quatrième étage du lanceur Vega-C qui garantira l'alimentation électrique, les manœuvres orbitales et le contrôle d'attitude. Le module de rentrée est la partie du véhicule qui abrite les expériences et assure une protection contre la chaleur intense qui pénètre dans l'atmosphère terrestre ainsi que dans le système d'atterrissage.

L'examen du mois dernier donne le feu vert au programme Space Rider pour construire les éléments du vaisseau spatial et lancer des tests intensifs pour qualifier la façon dont le vaisseau spatial volera, reviendra sur Terre et atterrira. Des modèles de qualification de plusieurs unités et systèmes ont déjà été livrés et, après des campagnes de tests réussies, les modèles de vol seront autorisés pour la fabrication.

Space Rider utilise une nouvelle technique pour freiner depuis sa vitesse orbitale de 28 800 km/h jusqu'à un atterrissage en douceur sur une piste qui sera construite au port spatial européen de Kourou, en Guyane française. En sortant des vitesses supersoniques, à environ 5 km de la piste d'atterrissage, Space Rider lâchera un parafoil et se dirigera automatiquement vers un atterrissage en douceur.

Les tests sur un parafoil plus petit débuteront ce mois-ci pour préparer un test à grande échelle plus tard cette année avec un parafoil de 70 m2. Les tests plus petits permettront aux ingénieurs de peaufiner les algorithmes qui piloteront le vaisseau spatial en utilisant des treuils pour tirer et libérer la verrière – tout comme le fait un pilote de parapente humain.

Personne ne contrôle la météo et d'autres tests sont prévus l'année prochaine dans les pires conditions possibles. Le test de chute du système rassemblera tous les éléments et verra comment le système d'atterrissage, le logiciel et le parafoil fonctionnent ensemble pour un atterrissage en douceur quel que soit le vent.

Le train d'atterrissage lui-même est également nouveau, Space Rider comportera une roue à l'avant et deux patins à l'arrière, cette conception est meilleure pour la stabilité en cas de vent traversier à l'atterrissage et comme les patins sont plus plats que les roues, elle laisse plus d'espace à l'intérieur. Space Rider pour les expériences.

"Le passage à la phase D du développement est une étape importante pour tous les projets de vols spatiaux, et l'équipe de Space Rider est impatiente de mettre notre théorie en pratique sur ce projet unique", déclare Dante Galli, responsable du programme Space Rider.

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